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La roupie indonésienne. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
La ministre indonésienne des Finances, Sri Mulyani Indrawati, qui préside le comité, a déclaré lundi 11 mai que le choc offre-demande et la baisse des perspectives du produit intérieur brut (PIB) constituaient une "grave menace" pour la stabilité du système financier. Le KSSK était en alerte sur les risques causés par la pandémie.
Le Produit intérieur brut (PIB) de l'Indonésie a augmenté de 2,97% en glissement annuel (glissement annuel) au cours des trois premiers mois de cette année, le niveau le plus bas enregistré depuis 2001. Le KSSK s'attend à ce que l'économie croisse à 2,3% cette année, contre 5,02% en 2019.
Au cours du premier trimestre, les marchés financiers du pays ont été durement touchés, les investisseurs étrangers ayant vendu pour environ 145.000 milliards de roupies (9,72 milliards d'USD) d’actifs indonésiens.
La roupie indonésienne a chuté à son plus bas niveau de l'histoire à 16.575 roupies le dollar américain le 23 mars, en baisse de 15,8% par rapport à février, selon les données du comité. Depuis, la monnaie a légèrement repris, gagnant de 10,21% au 30 avril par rapport à fin mars, le gouvernement ayant émis pour 4,3 milliards d'USD d'obligations mondiales début avril.
La ministre Sri Mulyani a déclaré que le Règlement tenant lieu de loi (Perppu) N°1/2020 avait fourni la base juridique permettant aux autorités financières de prendre des mesures extraordinaires en réponse aux risques de virus. Le Perppu fournit la base juridique pour que le gouvernement élargisse son déficit budgétaire de l'État au-delà du seuil normal de 3% du PIB, car il a besoin d'argent pour financer son combat contre le COVID-19. Il permet également à la banque centrale indonésienne (BI) d'acheter directement des obligations d'État aux enchères, alors qu'auparavant BI n'était autorisée à acheter ces titres de créance que sur le marché secondaire.