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L'initiative commune intervient au moment où l'UE s'efforce de conclure un nouveau traité commercial avec la Grande-Bretagne, qui a formellement quitté l'UE le 31 janvier.
L'implication des Pays-Bas, traditionnellement des champions du libre-échange, aux côtés de la France souligne une évolution de la réflexion européenne - surtout provoquée par l'épidémie du nouveau coronavirus - avec un plus grand accent mis sur la protection de l'industrie de la région et les emplois, selon un diplomate français.
L'attitude protectionniste des États-Unis sous l'administration Trump et la volonté de plus en plus marquée de la Chine de s'affirmer sur la scène mondiale ont également contribué à infléchir les positions européennes en matière de libre-échange.
L'UE devrait, quand c'est "pertinent", conditionner la baisse des tarifs douaniers à la mise en vigueur de mesures en faveur d'un développement durable et prévoir des sanctions si ces mesures ne sont pas respectées, indique le document franco-néerlandais envoyé aux 25 autres membres de l'UE.
APS/VNA/CVN