Après un dîner d'accueil la veille à Ekaterinbourg, ville industrielle de l'Oural à 1.500 km à l'est de Moscou, M. Poutine, accompagné notamment de son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, retrouve le 4 juin pour des discussions officielles le président du Conseil de l'Union européenne Herman Van Rompuy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso.
Le président russe Vladimir Poutine (droite) serre la main du président de l'UE, Herman Van Rompuy, le 3 juin 2013 à Ekaterinbourg, dans l'Oural. Photo : AFP/VNA/CVN |
Le quotidien russe Vedomosti citait le 4 juin le conseiller du président russe Iouri Ouchakov, confirmant que la crise syrienne, terrain d'un profond désaccord, serait au menu du sommet.
Selon les analystes, Moscou et Bruxelles pourraient toutefois essayer d'aplanir leurs différends en publiant un communiqué de soutien à la conférence de paix dite "Genève-2".
Un autre sujet majeur de friction sera l'emprise du géant russe Gazprom sur le marché européen du gaz, que Bruxelles s'emploie à contrarier.
La Russie fournit environ un quart du gaz consommé en Europe.
Un différend est également apparu sur le transport aérien, la Russie exigeant des compagnies aériennes européennes survolant son territoire qu'elles fournissent à compter du 1er juillet les données personnelles de leurs passagers (PNR), sous peine d'interdiction.
Les discussions entre Moscou et Bruxelles risquent de ne pas progresser non plus sur la suppression par étapes du régime de visas, réclamée par la Russie, estime Vedomosti le 4 juin.
AFP/VNA/CVN