Le président équatorien Rafael Correa, le 24 mai à Quito |
Réélu le 17 février au premier tour avec plus de 57% des voix, M. Correa, 50 ans, a été investi à l'Assemblée nationale en présence de ses homologues de Bolivie, Colombie, Chili, Costa Rica, Haïti, Honduras, République Dominicaine, Venezuela et Géorgie.Depuis six ans à la tête du pays andin, cet économiste, qui fait partie des figures de la gauche latino-américaine, reste très populaire pour ses programmes sociaux et d'infrastructures financés par la manne pétrolière. Il a toutefois répété à plusieurs reprises qu'il s'agirait de son dernier mandat à la tête de ce pays de 15 millions d'habitants, même si aucun successeur ne semble émerger au sein de son parti, Alianza Pais."Plus vite nous nous retirons, mieux ça vaut. Le pays est plein d'espoir avec ces jeunes", a-t-il notamment déclaré lors de son discours d'investiture devant l'Assemblée nationale, dirigée par une jeune femme de 29 ans.M. Correa gouvernera pour la première fois avec une majorité absolue au parlement unicaméral (avec 100 sièges sur 137).Cela devrait lui permettre de faire avancer une série de réformes dans les domaines des mines, de l'agriculture, de la sécurité sociale, ainsi qu'une loi sur les médias.
AFP/VNA/CVN