De son côté, la Coalition nationale de l'opposition syrienne a connu un sérieux revers dans ses efforts d'unification des opposants au régime de Damas avec le fiasco tôt lundi 27 mai d'un vote sur son élargissement à de nouveaux membres, qui laisse planer le doute sur sa participation à la conférence internationale de paix.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem (gauche), et son homologue irakien |
Le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a exprimé l'espoir de faire avancer le projet de conférence, baptisée Genève-2, lors d'une rencontre qu'il a le soir du 27 mai à Paris avec ses homologues américain John Kerry et russe Sergueï Lavrov.
"Il semble que du côté du régime de Bachar al-Assad, certains noms ont été avancés pour représenter Damas à la table des négociations, a déclaré le 26 mai M. Fabius, indiquant attendre que l'opposition "puisse faire de même".
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem, a annoncé en Irak "notre décision de principe de participer à la conférence internationale" de Genève-2, estimant que cette conférence, initiée par Washington et Moscou qui souhaitent voir régime et opposition se rencontrer en juin, "sera une bonne occasion de trouver une solution politique à la crise en Syrie".
AFP/VNA/CVN