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Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, au siège de l'ONU à New York. |
"En ce jour de l'an 2018, je n'émets pas un appel. J'émets une alerte, une alerte rouge pour notre monde", a déclaré dimanche 31 décembre le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, alors que certains pays s'apprêtaient à fêter la nouvelle année, tandis que d'autres étaient déjà passés en 2018.
"En ce début d'année 2018, j'appelle à l'unité. Nous pouvons régler les conflits, surmonter la haine et défendre nos valeurs communes. Mais nous ne pouvons y arriver qu'ensemble", a-t-il affirmé.
Rappelant qu'il avait l'an dernier appelé la communauté internationale à faire de 2017 une année de paix, le secrétaire général a constaté que le monde avait malheureusement, par nombre d'aspects fondamentaux, emprunté la voie inverse.
De nouveaux dangers sont apparus, avec notamment l'aggravation de certains conflits, et les inquiétudes mondiales quant aux armes nucléaires n'ont jamais été aussi élevées depuis la guerre froide, a-t-il ajouté.
Dans le même temps, l'impact du changement climatique s'est aggravé à un rythme alarmant, les inégalités se sont creusées, et de terribles violations des droits de l'homme ont été perpétrées.
"Le nationalisme et la xénophobie sont en pleine recrudescence", a encore déclaré M. Guterres.
Il a réaffirmé sa conviction que le monde pouvait être rendu plus sûr, que les conflits pouvaient être résolus, que les haines pouvaient être surmontées, et que des valeurs communes pouvaient être défendues ; il a cependant souligné que l'unité était indispensable pour parvenir à ces objectifs.
"L'unité est la seule voie. Notre futur en dépend", a-t-il affirmé, appelant les dirigeants du monde entier à s'engager à l'occasion de la nouvelle année à "réduire les fossés, surmonter les divisions, et reconstruire la confiance en rassemblant les gens autour de buts communs".
Xinhua/VNA/CVN