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Boris Johnson lors d'une conférence de presse au 10 Downing Street à Londres le 19 mars. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Nous pouvons inverser la tendance dans les 12 semaines", a déclaré le chef du gouvernement lors de son point presse quotidien depuis Downing street. Le Royaume-Uni, qui déplorait jeudi 144 morts, recommande d'éviter les rassemblements et de faire du télétravail, sans pour autant recourir à ce stade à des mesures contraignantes. Les écoles doivent fermer à partir de vendredi 20 mars.
Sans écarter des mesures plus strictes pour la population face à l'accélération de la propagation du virus, notamment à Londres, Boris Johnson compte également sur les avancées scientifiques dans le développement d'un traitement. "Nous progressons énormément dans la connaissance de la génétique du cœur du virus", ainsi que dans la recherche de traitements efficaces, a-t-il souligné.
Des essais en ce sens ont commencé jeudi avec un patient britannique atteint de la maladie COVID-19, a-t-il ajouté, expliquant que les scientifiques britanniques espèrent commencer les essais pour développer un vaccin "dans le mois qui vient". Les États-Unis ont déjà entamé des essais cliniques, ont annoncé lundi les autorités sanitaires américaines.
Le Royaume-Uni, pour l'heure, ne teste pas systématiquement tous les malades et se concentre sur les cas les plus graves, malgré les recommandations de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). Selon Boris Johnson, des discussions sont en cours pour pouvoir acheter "des centaines de milliers de tests" pour identifier les personnes qui ont été atteintes par la maladie et ont guéri, ce qui selon lui pourrait "changer la donne".
AFP/VNA/CVN