>>COVID-19 : report d’une série de réunions de l'APEC en Malaisie
>>La Malaisie reporte une réunion de l’APEC en raison la pandémie de COVID-19
>>Multiplication des mesures de prévention en Asie du Sud-Est
La police est chargée de faire respecter l'ordre de contrôle des mouvements qui est entré en vigueur le 18 mars en Malaisie. |
Si la conformité reste à 60% ou 70%, l’armée devrait être mobilisée, a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse tenue jeudi 19 mars, selon le journal Freemalaysiatoday. L’ordre de contrôle des mouvements (OCM) entraîne la fermeture de tous les magasins et commerces non-essentiels et l’annulation des évènements bondés prévus du 18 au 31 mars.
Le Premier ministre Muhyiddin Yassin a appelé les Malaisiens à rester chez eux, avertissant que si la mesure visant à freiner la propagation de l’épidémie de COVID-19 ne réussissait pas, l'OCM pourrait être prolongé. Parmi environ 16.000 participants à des activités organisées du 27 février au 1er mars à la mosquée de Sri Petaling, à Kuala Lumpur, des centaines de cas d’infection par le virus SARS-CoV-2 ont été confirmés et sont devenus sources de contamination dans la communauté.
Au 19 mars, les autorités malaisiennes ont trouvé 10.650 personnes ayant participé à ces évènements, dont 513 Malaisiens ont été testés positifs au virus. Selon le journal local The Star, la Chine a commencé d’envoyer à la Malaisie des colis d’aide, dont des respirateurs, masques faciaux, kits de dépistage et bouteilles de désinfectant. Les premiers articles ont été transférés à l'hôpital Sungai Buloh, qui reçoit des cas de COVID-19. Au 18 mars, la Malaisie a signalé 790 cas de COVID-19 dont deux décès et 60 guéris.
VNA/CVN