>>Vietjet Air et Qatar Airways signent un accord de coopération
>>United Airlines veut faire revoler des avions supersoniques
Des avions de la compagnie Qantas sur le tarmac de l'aéroport de Melbourne, le 26 août. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'accord aurait permis aux deux compagnies de s'entendre sur les prix des billets, ainsi que sur les horaires.
La Commission australienne de la consommation et de la concurrence a estimé que ce projet "enlèverait de la compétition" entre les deux groupes, qui, en temps normal, opèrent 85% des vols entre l'Australie et le Japon.
Le régulateur avait indiqué qu'un tel rejet était probable, mais les transporteurs, durement touchés par la pandémie, espéraient, en vain, un sursis.
"L'accord mènerait certainement à affaiblir la concurrence lorsque les vols internationaux reprendront, au détriment des passagers voyageant entre l'Australie et le Japon", a expliqué l'autorité de la concurrence.
L'Australie a fermé ses frontières internationales il y a 18 mois afin d'endiguer la propagation du coronavirus. Les liaisons entre les principales villes du pays ont aussi été interrompues à plusieurs reprises, plombant les résultats des transporteurs.
La compagnie australienne Qantas a exprimé sa "déception" à propos de la décision, estimant que l'accord aurait aidé à "assurer une reprise rapide et durable du COVID".
L'Australie pourrait rouvrir ses frontières progressivement aux voyageurs vaccinés d'ici la fin de l'année.
Le mois dernier, Qantas a annoncé des revenus en recul de 12 milliards d'USD australiens (7,5 milliards d'euros) sur sa dernière année fiscale par rapport à 2018/2019, non impactée par le COVID-19.
La compagnie a reçu plus d'un milliard d'USD d'argent public et a licencié ou mis en congés sans soldes des milliers d'employés.
AFP/VNA/CVN