>>Wall Street termine en repli, le Dow Jones au plus bas en deux semaines
>>À Wall Street, le Dow Jones se replie, le Nasdaq obtient de peu un nouveau record
La façade de la Bourse de New York. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a perdu 0,43% à 34.879,38 points, l'indice Nasdaq, 0,25% à 15.248,25 points et l'indice élargi S&P 500, 0,46% à 4.493,28 points.
La séance a été marquée par des aller-retour entre hausse et baisse pour les grands indices, ainsi qu'un volume d'échange assez faible.
Peu après l'ouverture, Wall Street avait cherché un élan en s'appuyant sur un indicateur macroéconomique séduisant, avec des inscriptions hebdomadaires au chômage au plus bas depuis le début de la pandémie, mais elle s'est essoufflée.
"Le marché est vraiment en train de tirer sur la corde et il est épuisé", a commenté Tom Cahill, responsable de stratégie d'investissement au sein de Ventura Wealth Management.
"Il a du mal à trouver l'énergie pour continuer à monter sans catalyseur significatif", a-t-il analysé.
À deux semaines de la prochaine réunion de la Banque centrale américaine (Fed), les 21 et 22 septembre, à plus d'un mois du début de la saison des résultats d'entreprises pour le troisième trimestre, les opérateurs cherchent de quoi orienter le marché.
Le relèvement des estimations de croissance de la Banque centrale européenne (BCE) pour la zone euro, avec l'annonce d'un ralentissement modéré des achats de titres pour soutenir l'économie européenne, n'a pas aidé les indices boursiers américains.
Autre facteur d'attentisme, l'incertitude autour des tractations au Congrès. Les démocrates cherchent à finaliser les détails du plan d'investissement dans les infrastructures et de celui de réformes sociales, qui injecteraient près de 5.000 milliards d'USD dans l'économie au total.
Outre sur les marchés actions, le manque d'enthousiasme s'est aussi vu sur le marché obligataire. Le taux des emprunts d'État américains à 10 ans, placement refuge des investisseurs, s'est ainsi nettement replié en cours de journée, à 1,28% contre 1,34% la veille, avant de remonter légèrement à 1,29%.
Au tableau des valeurs, le laboratoire pharmaceutique Moderna (+7,81% à 455,92 USD) a capitalisé sur l'annonce du développement d'un vaccin hybride, à la fois contre le coronavirus et la grippe.
À l'inverse, toujours dans le milieu pharmaceutique, Biogen a dérapé (-6,66% à 300,15 USD) après les déclarations de son directeur général, Michel Vounatsos, qui a reconnu que le lancement de son nouveau médicament Aduhelm, contre la maladie d'Alzheimer, avait été "plus lent" que ne le prévoyait initialement le laboratoire.
Après un repli général mercredi 8 septembre, les compagnies aériennes américaines ont rebondi jeudi 9 septembre, malgré l'annonce généralisée de révisions à la baisse de leurs objectifs financiers. United Airlines (+2,31%), Delta Air Lines (+3,63%), American Airlines (+5,59%) et JetBlue (+4,01%) ont averti que la propagation du variant Delta du coronavirus avait affecté le trafic passagers.
Quant au spécialiste canado-américain du vêtement sportif haut de gamme Lululemon Athletica, il a profité (+10,47% à 420,71 USD) de la publication d'un bénéfice net par action nettement supérieur aux attentes. Le groupe, connu pour ses "leggings" ou "yoga pants", a relevé significativement ses prévisions de chiffre d'affaires et de bénéfice net pour son exercice 2021.
Dans son sillage, le groupe de vélos d'appartement et de tapis de course connectés Peloton était en forme (+9,83% à 107,08 USD). Chahuté fin août après des résultats trimestriels décevants, Peloton a annoncé jeudi 9 septembre le lancement de sa propre ligne de vêtements de sport, Peloton Apparel.