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Les billets de 100 dollars et de 100 euros. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 18h45 GMT, le dollar Index, qui compare le billet vert à un panier d'autres grandes monnaies (pondéré à 58% en euro) se repliait de 0,18%, à 92,47 points.
La devise américaine cédait notamment 0,10% face à la monnaie unique, à 1,1829 dollar pour un euro.
La monnaie commune à 19 pays européens avait fléchi après l'annonce par la Banque centrale européenne (BCE) d'un ralentissement "modéré" du volume des achats, par l'institution, de titres de dette publique et privée sur le marché, dans les prochains mois.
S'il s'agit bien d'une mesure théoriquement favorable à l'euro, sa faible ampleur a laissé le marché sur sa faim.
Plus tard dans la journée, néanmoins, les cambistes retenaient davantage le relèvement, par la BCE, des prévisions de croissance en zone euro, à 5% contre 4,6% attendus jusqu'ici.
"Et par contraste, vous avez une économie américaine qui reste sur une série de données macroéconomiques très décevantes ces dernières semaines", a souligné Christopher Vecchio, analyste changes pour le site spécialisé DailyFX.
Cette lecture a alimenté, selon lui, des achats spéculatifs à court terme redonnant la main à l'euro contre le dollar.
Signe que la situation est spécifique au dollar, l'euro reculait jeudi face à la livre sterling, au franc suisse et au yen.
Pour autant, les indicateurs de volatilité demeurent très bas, et Christopher Vecchio s'attend à ce que la parité euro/dollar reste dans une fourchette étroite durant les jours à venir, faute de données économiques majeures.
Profitant d'un affaiblissement du dollar, la livre sterling avançait encore davantage que l'euro face au billet vert, soutenue par des déclarations du gouverneur de la Banque d'Angleterre (BoE), Andrew Bailey, qui s'est dit inquiet de la persistance de l'inflation.