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| Le président philippin Rodrigo Duterte reçoit une dose de Sinopharm chinois contre le coronavirus, début mai. |
| Photo : APS/VNA/CVN |
"L'approvisionnement ne passera plus par le gouvernement de chaque province car cela pourrait à nouveau bloquer", a déclaré le président philippin Rodrigo Duterte lors d'une réunion sur la pandémie qui s'est déroulée mardi 2 novembre.
Jusqu'à présent, près de 90% des adultes vivant dans la région de la capitale Manille sont entièrement vaccinés contre seulement 35% de la population adulte du pays. M. Duterte s'est largement appuyé sur l'armée pour lutter contre la pandémie dans l'archipel, qui a imposé l'un des confinements les plus stricts de la planète.
"Dès la livraison par avion et leur arrivée dans le (centre des opérations en matière de vaccination), les hélicoptères prendront le relais. Ils les achemineront vers les municipalités", a précisé le président. "Les forces armées ont cette capacité" de transport, a déclaré mercredi 3 novembre le porte-parole de l'armée, le colonel Ramon Zagala.
Lors de cette réunion, le ministre de la Santé, Francisco Duque, a affirmé à M. Duterte qu'après avoir connu un pic en septembre, le nombre de cas de coronavirus est en baisse. Le gouvernement a assoupli certaines restrictions en octobre, autorisant les cinémas et les salles de sport de Manille à rouvrir et à permettre à un plus grand nombre de personnes de manger au restaurant ou de prendre les transports publics.
Mercredi 3 novembre, le gouvernement a lancé la vaccination des 12,7 millions d'enfants âgés de 12 à 17 ans.
APS/VNA/CVN