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Le président Emmanuel Macron le 1er novembre à la COP26 à Glasgow. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
S'inspirant de la Garantie jeunes, un parcours intensif d'accompagnement au succès reconnu, ce projet avait été annoncé le 12 juillet par Emmanuel Macron pour aider au retour à l'emploi de jeunes "sans ressources et sans perspectives" et "pour mettre fin à ce gâchis", a précisé le chef de l'État sur Facebook.
Cette allocation sera versée "sous condition de revenus, d’assiduité et d’acceptation des offres d’activité faites", souligne-t-il.
Pour éviter toute confusion avec un RSA jeunes dont il ne veut pas, l'exécutif a choisi le terme de "contrat d'engagement" plutôt que celui de "revenu d'engagement" utilisé le 12 juillet.
Cette mesure, en gestation depuis des mois, faisait l'objet d'une bataille entre d'une part le ministère du Travail, qui militait pour l'extension la plus large possible, et Bercy qui cherchait à en limiter le coût.
Le dispositif devrait concerner environ 500.000 jeunes de 16 à 25 ans par an, depuis un certain temps ni en emploi, ni en formation, ni en étude, au lieu du million voire plus envisagé cet été, lorsqu'était évoquée la possibilité d'y inclure aussi des travailleurs précaires et la totalité des jeunes sans emploi ni formation.
"Au plus haut de la pandémie, nous avons lancé la plateforme 1 jeune 1 solution et vous êtes 3 millions à avoir trouvé une formation, un stage ou un emploi", écrit le chef de l'État en s'adressant directement aux jeunes, rappelant qu'un nombre record de 525.000 contrats d'apprentissage ont été signés en 2020.
"Grâce à toutes ces actions, le chômage des jeunes est plus faible aujourd’hui qu’avant la crise. Il n’a d’ailleurs jamais été aussi faible depuis 2008".
"Il demeure toutefois trop élevé et je ne me résous pas à ce que plusieurs centaines de milliers d’entre vous soient depuis trop longtemps sans emploi, souvent sans ressources. Sans perspectives", conclut-il, estimant que "la génération confinement peut être celle d’un nouvel élan".
AFP/VNA/CVN