>>Opération sauvetage de tortues dans une réserve naturelle du Var ravagée par le feu
>>Les tortues Galapagos en contact avec les hommes résistantes aux antibiotiques
Un iguane marin des Galapagos sur l'île de Floreana, en avril. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"Cette décision de l'Équateur entraînera des propositions financières pour échanger la dette contre la conservation" de la nature, a-t-il déclaré, précisant que la surface de la réserve unique de biodoversité, établie en 1998 et d'une superficie de 130.000 km2, sera augmentée de 60.000 km2.
Avec ses 17,7 millions d'habitants, l'Équateur est confrontée à une crise économique aggravée par le COVID-19 : la dette extérieure du pays s'élève à près de 46 milliards dùUSD, soit l'équivalent de 45% du PIB.
15,6% des engagements totaux du pays correspondent à des dettes envers d'autres pays, comme l'Angleterre, l'Espagne et les États-Unis, selon la Banque centrale.
La nouvelle réserve s'étendra jusqu'au nord de l'archipel, à la frontière maritime du Costa Rica, au niveau de la vaste chaîne sous-marine de Cocos.
"Nous travaillerons avec nos voisins : Colombie, Panama et Équateur. Nous allons créer un couloir reliant nos eaux afin de former une voie de migration sécurisée", a précisé Guillermo Lasso.
Le président équatorien a assuré "la nouvelle réserve marine servira également de laboratoire vivant pour la recherche scientifique".
L'archipel des Galapagos, qui doit son nom aux tortues géantes endémiques qui y vivent, est situé à 1.000 km des côtes de l'Équateur et classé Patrimoine mondial et réserve mondiale de biosphère pour sa flore et sa faune uniques.
Cette zone, protégée et où la pêche industrielle est interdite, est la deuxième plus grande au monde et compte plus de 2.900 espèces marines.
En mars 2016, l'Équateur a créé un sanctuaire de 38.000 km2 au sein de la réserve marine des Galápagos pour protéger le requin-marteau (Sphyrnidae), une espèce menacée.
AFP/VNA/CVN