>> Indonésie : des violences après un match de foot font 127 morts
Des membres de l'armée indonésienne sécurisent le terrain après un match de football entre Arema FC et Persebaya Surabaya au stade Kanjuruhan à Malang, dans l'Est de Java, le 1er octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
"J'ai également ordonné à la police de procéder à une évaluation complète des procédures de sécurité pour les matchs de football", a déclaré le président lors d'une conférence de presse.
Il a également demandé à la Fédération indonésienne de football (PSSI) de suspendre temporairement tous les matchs dans ce pays d'Asie du Sud-Est jusqu'à ce que l'enquête soit terminée.
Deux policiers figurent parmi les victimes de l'incident. La tragédie, l'une des catastrophes sportives les plus meurtrières au monde, s'est produite samedi soir 1er octobre au stade Kanjuruhan de Malang, dans la province de Java Oriental, immédiatement après la défaite du club Arema Malang contre le Persebaya Surabaya lors d'un match de football de Liga 1 (première division) indonésienne.
Selon les médias locaux, les supporters de l'équipe perdante ont escaladé la clôture et sont entrés sur le terrain, ce qui a provoqué des affrontements avec la police et une bousculade.
La police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes, ce qui a provoqué la panique dans la foule. Cette dernière s'est précipitée pour quitter le stade, ce qui a provoqué une bousculade à une porte de sortie.
"Environ 34 personnes sont mortes à l'intérieur du stade et les autres sont décédées à l'hôpital", a déclaré Nico Afinta, chef de la police provinciale, lors de la conférence de presse.
Le ministre coordonnateur des Affaires politiques, juridiques et de sécurité, Mahfud MD, a déclaré sur son compte officiel de réseaux sociaux qu'il n'y avait pas eu d'affrontements entre les supporters des équipes rivales lors du match, car les supporters de Persebaya, l'équipe gagnante, n'avaient pas été autorisés à assister à la rencontre dans le stade.
Xinhua/VNA/CVN