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Le 6 février, le président de la BCE a affirmé que la BCE ne « manipule pas les devises ». |
"Nous ne manipulons pas les devises", a déclaré M. Draghi, président de la Banque centrale européenne (BCE) devant la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen.
Ces propos interviennent après que Peter Navarro, à la tête du Conseil national du commerce des États-Unis, a indiqué que l'euro était semblable à un "mark allemand implicite", dont la faible valeur donnait un avantage à l'Allemagne contre ses principaux partenaires commerciaux.
M. Navarro a également critiqué l'Allemagne, l'accusant de recourir à un euro "largement sous-évalué" pour exploiter les États-Unis et ses partenaires de l'Union européenne (UE).
Le président de la BCE a souligné que les politiques monétaires de l'UE ne faisaient que refléter les différences de cycles économiques qui existent entre la zone euro et les États-Unis.
"Le marché unique ne survivrait pas sans des dévaluations compétitives régulières", a affirmé le président de la BCE aux parlementaires.
Xinhua/VNA/CVN