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Le logo Toyota à Detroit, Michigan, le 9 janvier |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Selon le quotidien Nikkei, les deux groupes sont sur le point de conclure un partenariat dans le développement de technologies et l'approvisionnement de pièces.
"Rien n'a été décidé pour l'instant", a réagi Toyota dans un communiqué, mais le sujet sera au programme d'un conseil d'administration prévu dans la journée, a-t-il ajouté, laissant augurer d'une annonce imminente.
Le numéro un japonais doit publier après la clôture de la Bourse ses résultats des neuf premiers mois de l'exercice décalé 2016/17 qui s'achève fin mars, tout comme Suzuki. Les constructeurs pourraient en dire plus à ce moment-là.
Début octobre, Toyota (autour de 10 millions de véhicules vendus par an) avait indiqué étudier un partenariat avec Suzuki (2,8 millions, hors deux-roues), spécialiste des mini-véhicules particulièrement bien implanté en Inde.
Ils avaient justifié ce rapprochement par les mutations du secteur, qui voit arriver de nouveaux acteurs de l'univers technologique dans la perspective de l'avènement de la conduite autonome.
L'alliance devrait porter justement sur ce domaine, ainsi que sur les technologies d'information et l'environnement dans un contexte de durcissement des normes.
Un partenariat capitalistique pourrait être envisagé par la suite.
Pour Suzuki, une alliance s'impose d'autant plus qu'il se retrouve seul après la rupture en 2015 de son accord avec l'allemand Volkswagen. "Nous devons partager (nos compétences), sinon dans la conjoncture actuelle, nous ne pourrons pas survivre", avait reconnu au début des négociations Osamu Suzuki, le patriarche du groupe.
Cette collaboration marque une nouvelle étape dans la recomposition de l'industrie automobile japonaise, riche d'une dizaine de constructeurs en comptant les fabricants de poids lourds.
Parmi les dernières opérations en date, Toyota a décidé l'an dernier d'acquérir la totalité de sa filiale de mini-voitures Daihatsu, marque qui, avec Suzuki, tire le marché nippon des mini-voitures (cylindrée de moins de 660 cm3).
Nissan, partenaire du français Renault, a aussi participé au mouvement de consolidation en s'emparant de 34% de Mitsubishi Motors, venant à son secours en plein scandale de fraude.
À la Bourse de Tokyo, les actions de Toyota et Suzuki s'inscrivaient en petite hausse, de plus de 1%.