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Une voiture couverte de portraits du Premier ministre palestinien Rami Hamdallah à Beit Hanun, dans la bande de Gaza, le 2 octobre. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
M. Hamdallah et une dizaine de ministres et de responsables ont foulé pour la première fois depuis 2015 le sol de la bande de Gaza, dans une grande confusion.
Reflet des attentes élevées des habitants de cette enclave éprouvée par les guerres, les blocus et les querelles intestines, des centaines de Gazaouis se sont bousculés pour entendre M. Hamdallah promettre, dès son arrivée, la fin des dissensions qui minent l'action palestinienne et le début d'une nouvelle administration du territoire.
"Le gouvernement commence à exercer son rôle à Gaza à partir d'aujourd'hui", a-t-il déclaré, serré au plus près par ses gardes du corps.
"Refermons ensemble le chapitre de la division", a-t-il exhorté. La priorité est de "soulager les souffrances des gens de Gaza".
Après une décennie d'animosité et malgré la circonspection nourrie par l'échec des précédentes tentatives de rapprochement, sa visite doit préparer le terrain à un transfert progressif de responsabilités - au moins civiles - du Hamas à l'Autorité palestinienne, dont émane le gouvernement de M. Hamdallah.
L'Autorité palestinienne est l'entité internationalement reconnue supposée préfigurer un État indépendant.
Le Hamas, considéré comme terroriste par Israël, les États-Unis ou l'Union européenne et comme infréquentable par certains pays arabes, l'a évincée de la bande de Gaza en 2007 au prix d'une quasi-guerre civile.
Les États-Unis se sont félicités prudemment du retour de l'Autorité à Gaza, en soulignant que tout gouvernement palestinien devra renoncer à la violence et reconnaître Israël.