"Je pense qu'il faut prêter attention à certaines questions concernant l'amélioration de la législation visant à prévenir les actes terroristes, en particulier le travail minutieux de différents services", a déclaré M. Medvedev, selon des images retransmises à la télévision russe. Il a également suggéré de "revenir au problème de l'application des lois sur le terrorisme" et de "perfectionner" ces pratiques.
"Nous allons très prochainement organiser quelques réunions concernant les changements de législation dans ce domaine", a ajouté M. Medvedev lors d'une rencontre avec les plus hauts magistrats du pays, notamment le président de la Cour suprême, Viatcheslav Lebedev, et le Procureur général de Russie, Iouri Tchaïka.
Selon la législation actuelle, les personnes reconnues coupables de terrorisme encourent jusqu'à 20 ans de réclusion criminelle.
Ces déclarations interviennent après les attentats perpétrés le 29 mars par 2 femmes kamikazes à une heure de pointe dans 2 stations du métro de Moscou et attribués par les autorités à des groupes rebelles du Caucase.
La ville de Moscou se recueillait le 30 mars à la mémoire des 39 personnes tuées dans le double attentat suicide la veille dans le métro de la capitale.
Des habitants venaient déposer des fleurs dans les stations de métro Loubianka et Park Koultoury, où les 2 attentats commis le 29 mars à une heure de pointe par 2 femmes kamikazes ont fait également 73 blessés.
Le Premier ministre russe Vladimir Poutine a sommé le 30 mars les forces de l'ordre de "curer les égouts" à la recherche des organisateurs des attentats perpétrés le 29 mars dans le métro de Moscou, cité par les agences russes.
Le comité d'enquête du parquet russe a lancé un appel à toute personne ayant été témoin des attentats et mis en place une ligne téléphonique, soulignant que "toute information était importante" pour les enquêteurs, a déclaré le porte-parole du ministère public, Vladimir Markine, cité par l'agence Interfax.
Deux femmes et un troisième complice présumé sont recherchés, selon une source au sein des services de sécurité.
Une piste étrangère n'est pas exclue, a déclaré pour sa part le 29 mars le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
AFP/VNA/CVN