M. Yudhoyono, un ancien général de 60 ans, a prêté serment devant les parlementaires au cours d'une cérémonie retransmise en direct par la télévision.
À la tête du plus grand pays musulman du monde depuis octobre 2004, M. Yudhoyono avait été facilement réélu en juillet, dès le premier tour de l'élection présidentielle.
Dans son discours d'investiture, le président a affirmé sa détermination à maintenir la croissance économique alors que l'Indonésie est "l'un des pays qui résistent le mieux" à la crise mondiale. La croissance devrait atteindre 4% à 4,5% cette année après 6,1% en 2008, selon les estimations gouvernementales. Il a indiqué que "la tâche était loin d'être terminée", en particulier pour moderniser les infrastructures, extrêmement en retard par rapport aux autres grands pays asiatiques.
En présentant demain la formation de son nouveau gouvernement, M. Yudhoyono devrait annoncer le maintien de la ministre des Finances, Sri Mulyani Indrawati, très bien vue par les milieux d'affaires et à l'international.
Le président s'est assuré une grande marge de manoeuvre politique en établissant une large coalition, qui comprend près de 75% des députés et qui s'appuie sur sa formation, le Parti démocrate, vainqueur des élections législatives en avril. Il a par ailleurs décidé de confier la vice-présidence à un économiste réputé, Boediono, ex-gouverneur de la Banque d'Indonésie.
M. Yudhoyono a précisé que, en dehors de l'économie, ses priorités "pour les 5 prochaines années étaient d'améliorer l'État providence", de "renforcer la démocratie", et de lutter contre la corruption.
AFP/VNA/CVN
(21/10/2009)