Prendre une telle décision exige des réponses à "une série de questions" et M. Obama "ne se précipitera pas pour prendre une décision sans poser des questions et contester les hypothèses", a indiqué le secrétaire général de la Maison Blanche, Rahm Emanuel.
"Le président pose les questions qui n'ont jamais été posées sur le plan civil, le plan politique, le plan militaire et le plan stratégique", a-t-il précisé.
M. Emanuel a indiqué que l'administration Bush ne s'était pas posée de telles questions cruciales et avait laissé l'administration Obama repartir de zéro et la guerre en Afghanistan s'aggraver.
Pour les dirigeants afghans, la questions d'Obama serait : "Avez vous un partenaire afghan crédible pour ce processus qui peut offrir la sécurité et le type de services dont le peuple afghan a besoin ?", a précisé M. Emanuel.
M. Emanuel a souligné qu'il serait "irresponsable de prendre une décision sur le nombre de soldats sans avoir effectué une analyse poussée pour savoir s'il y a vraiment un partenaire afghan prêt à remplir l'espace que les troupes américaines créeraient".
Dans une interview séparée accordée à la CNN depuis l'Afghanistan, John Kerry, président de la Commission des affaires étrangères du Sénat américain, partage son opinion.
"Avant que le président ne prenne une décision sur le nombre de troupes, je crois qu'il est crucial pour nous d'être convaincus que les efforts de réforme qui sont absolument obligatoires au sein du gouvernement auront lieu et seront pleinement mis en oeuvre", a déclaré M. Kerry, qui effectue une visite en Afghanistan. Il a également affirmé que le succès américain en Afghanistan ne serait pas déterminé par les objectifs militaires.
XINHUA/VNA/CVN