Par ailleurs, des unités de l'armée irakienne, avec un soutien aérien américain, ont lancé le 15 avril soir une vaste opération au sud de la ville pétrolière de Kirkouk, tuant 2 chefs rebelles et en blessant 2 autres. "Il est désormais plus que probable que la voiture était garée juste avant l'arrivée du bus transportant des policiers et le terroriste qui la conduisait a réussi à s'enfuir juste avant l'explosion qui s'est produite au passage du bus", a affirmé le général Torhane Youssef, numéro deux de la police de la province, assurant que "cet attentat portait toutes les marques d'Al-Qaïda". L'attentat s'est produit peu après 17h00 locales (14h00 GMT) dans cette ville située à 255 km au nord de Bagdad. "Dans une premier temps, nous avons été informés que l'explosion était l'oeuvre d'un kamikaze conduisant une voiture piégée", a-t-il ajouté. "Il s'agissait d'une voiture de marque Opel bourrée d'explosifs d'une puissance équivalente à 250-300 kg de TNT", a précisé le général Torhane.
Selon ce haut responsable, la bombe contenait également des objets métalliques (boulons, vis, etc) pour la rendre encore plus dévastatrice.
Le lieutenant-colonel Ghazi Mohammed Rachid de la police de Kirkouk, a annoncé que toutes les victimes étaient des policiers protégeant les installations de la North Oil Company, l'entreprise pétrolière publique pour le Nord de l'Irak, et rentrant chez eux.
L'explosion était d'une puissance telle que le bus a été réduit à une carcasse de métal avec des sièges pleins de sang, les armes des policiers gisant au sol.
À l'hôpital de Kirkouk, le docteur Nihad Khoudr a "compté 10 morts et plus de 20 blessés". "Dix d'entre eux sont dans un état sérieux, blessés à la tête, à l'estomac ou aux jambes", a-t-il indiqué, précisant que 5 se trouvaient en salle d'opération.
AFP/VNA/CVN