>>Secouée par le COVID-19, la filière lin rêve d'une relocalisation en France
>>La Bourse de Paris sur un nuage (+2,33%)
Le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, lors des questions au gouvernement, le 21 juillet à l'Assemblée nationale à Paris. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le comité "se réunira au niveau technique de manière hebdomadaire, et au niveau des responsables syndicaux et patronaux ou au niveau ministériel sur une base mensuelle, pour assurer le suivi de la mise en place du plan de relance, corriger ce qui devra être corrigé (...) avec ce double objectif de créer des emplois et de relancer la croissance française", a expliqué M. Le Maire.
Il a précisé que les partenaires sociaux avaient accepté la mise en place d'un tel comité, auquel se joindront la ministre du Travail Elisabeth Borne et celle de la Transition écologique Barbara Pompili.
Le plan de relance, dont les grandes lignes ont été dévoilées la semaine dernière par le Premier ministre Jean Castex, comprend une enveloppe de 40 milliards d'euros pour le développement de l'industrie et 20 milliards pour la transition écologique.
"La priorité des priorités, c'est l'emploi", a souligné M. Le Maire face aux critiques de la CGT et de FO qui dénoncent l'absence de mesures salariales dans le projet.
Le ministre de l'Économie a rappelé les primes pour le recrutement d'apprentis et les contrats de professionnalisation, ainsi que les exonérations de charges pour l'embauche de jeunes.
Il a aussi mentionné "l'activité partielle de longue durée, qui permet d'éviter des licenciements et de maintenir les salariés dans les entreprises".
"Avant de parler de hausses de salaires, parlons de préservation de l'emploi, de défense de l'emploi et de créations d'emplois", a encore dit Bruno le Maire, ajoutant que "c'est la priorité absolue du plan de relance", et en rappelant les revalorisations salariales engagées pour les personnels de la santé.
"La question des salaires ne peut pas être distinguée pour moi de la question de la relance", a déclaré pour sa part à l'issue de la réunion la secrétaire général de Force ouvrière Yves Veyrier.
"Pour l'instant le plan de relance, c'est beaucoup d'aides pour les entreprises (...) et pas grand-chose pour l'emploi et les salaires, ce qui reste un gros problème", a estimé de son côté le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez.
AFP/VNA/CVN