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Une raffinerie en Libye. |
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre s'est établi à 44,32 USD à Londres, en hausse de 2,4% ou 1,04 USD par rapport à la clôture de lundi 20 juillet.
À New York, le baril américain de WTI pour le mois d'août a progressé de 2,8% ou 1,15 USD, à 41,96 USD pour son dernier jour de cotation. Pour expliquer cette embellie après des séances plutôt calmes, plusieurs analystes ont mis en avant l'accord sur le plan de relance âprement négocié depuis vendredi 17 juillet et signé mardi 21 juillet à l'aube par les 27 États membres de l'Union européenne.
Ce dernier prévoit 750 milliards d'euros d'aide pour sortir l'UE du marasme économique provoqué par la pandémie de COVID-19, finalement répartis en 390 milliards de subventions et 360 de prêts.
Les investisseurs ont salué la conclusion d'un accord pour sortir l'économie du continent "de la pire récession économique depuis la Seconde Guerre mondiale", a commenté Bjørnar Tonhaugen de Rystad Energy. Du côté de l'offre, le marché s'attend, à la veille du rapport hebdomadaire, à un nouveau recul des stocks américains de brut.
Les analystes interrogés par l'agence Bloomberg ont tablé sur une baisse médiane de 2,2 millions de barils et ont aussi prédit un repli des réserves d'essence, de l'ordre de 1,5 million de barils. Les investisseurs se sont également rassurés avec des résultats d'essais cliniques encore préliminaires mais encourageants sur deux projets de vaccin contre le COVID-19, un britannique et un chinois, qui génèrent "une forte réponse immunitaire" et sont bien tolérés par les patients.
APS/VNA/CVN