La Bourse de Paris finit en légère hausse de 0,22% à 5.104,28 points

La Bourse de Paris n'a progressé que légèrement mardi (+0,22%), après avoir évolué en hausse plus importante la majeure partie de la journée, marquée par la conclusion d'un accord sur un plan de soutien massif à l'économie européenne.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

L'indice CAC 40 a grappillé 11,10 points à 5.104,28 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,47%.

La cote parisienne est montée jusqu'à 5.170 points, avant de revenir vers l'équilibre dans la dernière heure et demie.

"Un accord européen était déjà pris en compte par le marché. Il est même un peu décevant par rapport au projet franco-allemand d'il y a quelques semaines", résume Alexandre Neuvy, responsable de la gestion privée chez Amplegest.

Au terme d'un sommet marathon, les dirigeants européens sont parvenus mardi à l'aube à un accord historique destiné à soutenir leurs économies. Ce plan est fondé pour la première fois sur une dette commune.

Un fonds de 750 milliards d'euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés, est prévu pour combattre la crise engendrée par la pandémie de COVID-19. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux États les plus frappés par la pandémie. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27.

"390 milliards de subventions, c’est 2,8% du Produit intérieur brut de l’UE 27, au lieu des 3,5% initialement proposés par le couple franco-allemand", relève Véronique Riches-Flores, fondatrice du cabinet Riches-Flores research.

Outre ces subventions, 360 milliards d'euros seront disponibles pour des prêts, remboursables par le pays demandeur.

"L'accord est une condition nécessaire pour que les marchés continuent à se reprendre mais il n'est pas suffisant", juge M. Neuvy, qui note en outre "que les autres marchés, par exemple celui des changes, ont aussi très peu bougé."

Sur les marchés actions "dont la hausse a été assez violente depuis quelques mois", cette nouvelle a pu aussi "tenter les investisseurs de prendre leurs bénéfices", continue M. Neuvy.

Résultats d'entreprises à venir

L'actualité européenne a été la principale de la journée, sans indicateur de premier plan. Au niveau sanitaire, "les marchés s'habituent au fait de savoir que la pandémie persiste aux États-Unis et qu'elle n'est pas sous contrôle", commente M. Neuvy.

Plus de 60.000 nouveaux cas de contamination au coronavirus en l'espace de 24 heures ont été recensés aux États-Unis pour le septième jour consécutif, avec une flambée particulièrement importante en Floride.

L'épidémie reste également menaçante dans d'autres pays, par exemple en France, qui peut "basculer" dans une situation comme celle qui sévit en Catalogne, où plusieurs foyers sont actifs, a averti mardi le président du Conseil scientifique chargé de conseiller le gouvernement.

Les deux prochains jours resteront marqués par les résultats d'entreprises, même s'il sera difficile de les analyser pour Alexandre Neuvy, faute de "visibilité".

Sur le plan des valeurs, Accor a le plus bénéficié de l'élan suivant le sommet européen et a gagné 3,57% à 24,40 euros.

L'automobile en a également profité : Peugeot a avancé de 1,54% à 14,84 euros, Renault 0,89% à 24,49 euros, et Michelin 2,39% à 96,84 euros.

AFP/VNA/CVN

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