La Bourse de Paris accueille avec enthousiasme l'accord européen

La Bourse de Paris a fait ses premiers pas en nette hausse mardi 21 juillet, accueillant avec enthousiasme l'accord trouvé dans la nuit par les dirigeants européens pour relancer l'économie du continent aux prises avec le coronavirus.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h34, l'indice CAC 40 prenait 1,13%, soit 57,66 points à 5.150,84 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,47%.

"Même si les montants débloqués (à Bruxelles) ne sont qu'une fraction de ce dont aurait besoin l'Italie, l'Espagne ou la Grèce pour sortir de leurs difficultés actuelles" l'accord trouvé cette nuit "établit une forme de dette commune qui peut, en un sens, être considéré comme un tout petit pas vers une intégration budgétaire" et c'est cela qui soutient les indices européens, a noté Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Au terme d'un sommet marathon, les dirigeants européens sont en effet parvenus mardi 21 juillet à l'aube à un accord sur un plan historique destiné à soutenir leurs économies frappées par la crise du coronavirus, basé pour la première fois sur une dette commune.

Pour soutenir l'économie européenne qui affronte une récession historique, un fonds de 750 milliards d'euros, qui pourront être empruntés par la Commission sur les marchés est prévu. Il se décompose en 390 milliards de subventions, qui seront allouées aux États les plus frappés par la pandémie. Ce sera la dette commune à rembourser par les 27.

Outre ces subventions, 360 milliards d'euros seront disponibles pour des prêts, remboursables par le pays demandeur.

Cette avancée prend d'autant plus de relief qu'elle intervient dans un contexte sanitaire toujours très sombre, avec désormais plus de 600.000 morts du coronavirus dont plus de 80.000 au Brésil et une flambée infectieuse en Floride.

Jusqu'ici les indices se sont distanciés de la poussée des cas et des tensions géopolitiques "en s'accrochant aux bonnes nouvelles sur la voie d'un vaccin ou d'un traitement" contre le COVID-19, a souligné M. Hewson.

Sur le terrain des valeurs, Rémy Cointreau prenait la tête de l'indice SBF 120 avec un bond de 4,77% à 140,70 euros. Les ventes du groupe, malmenées par la pandémie qui plombe la consommation d'alcool hors domicile, ont reculé de près d'un tiers au printemps, mais le groupe de spiritueux prévoyait toutefois une chute plus marquée.

Le secteur technologique restait recherché, à l'instar de Soitec (+3,07% à 107,40 euros) et STMicrolectronics (+2,28% à 27,39 euros).

L'automobile avait également le vent en poupe: Renault prenait 3,75% à 25,18 euros, Peugeot 2,29% à 14,95 euros et Valeo 2,95% à 24,78 euros.

AFP/VNA/CVN

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