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Des drapeaux américains flottent à l'extérieur du New York Stock Exchange (NYSE) à Wall Street (New York), le 20 juillet. |
L'indice vedette de la La Bourse de New York , le Dow Jones Industrial Average a progressé de 0,60% à 26.840,40 points.
L'indice élargi S&P 500 est monté de 0,17% à 3.257,30 points.
Le Nasdaq a en revanche perdu 0,81% à 10.680,36 points.
L'indice à forte coloration technologique de Wall Street a notamment pâti du recul des actions d'Apple (-1,38%), Amazon (-1,83%), Microsoft (-1,35%), Facebook (-1,50%) et Alphabet (-0,51%), la maison mère de Google.
Selon Quincy Krosby, ces baisses sont liées à des prises de bénéfice et à des réajustements de portefeuille en faveur de groupes de taille plus modeste, comme en témoigne la progression de l'indice Russell 2000 (+1,33%), qui représente 2.000 entreprises à petite capitalisation cotées à Wall Street.
"Quand il y a des craintes sur la croissance, les investisseurs et les courtiers privilégient les valeurs technologiques, ce qui rétrécit le marché", explique cette responsable de la stratégie marchés chez Prudential.
Au contraire, en période d'optimisme, le marché a tendance à s'élargir à une plus grande diversité d'actions et de secteurs.
La confiance des investisseurs mardi 21 juillet était liée en partie à l'espoir de voir de nouvelles mesures de soutien budgétaire prochainement adoptées par le Congrès, estime Mme Krosby.
Le chef des Républicains à la Chambre des Représentants, Kevin McCarthy, a toutefois affirmé mardi sur la chaîne d'informations financières CNBC qu'il n'y aurait sans doute pas d'accord sur un texte avant août.
Cela signifierait notamment la fin d'une mesure qui prévoit le versement hebdomadaire de 600 USD supplémentaires aux chômeurs américains afin de faire face à l'impact de la pandémie et qui expire à la fin du mois.
Outre-Atlantique, les dirigeants européens ont eux conclu mardi 21 juillet à l'aube un accord historique destiné à soutenir leurs économies frappées par la crise du nouveau coronavirus, basé pour la première fois sur une dette commune.
Ce paquet prévoit un fonds de 750 milliards d'euros, dont 390 milliards de subventions, allouées aux États les plus frappés par la pandémie.
Sur le front sanitaire, "il y a des indications selon lesquelles les taux d'hospitalisation et de décès liés au virus sont arrivés à un pic" dans les principaux foyers aux États-Unis, note Quincy Krosby.
La place new-yorkaise a par ailleurs continué de digérer les résultats trimestriels de grands groupes américains comme le géant des boissons non alcoolisées Coca-Cola (+2,34%), dont les perspectives pour le reste de l'année ont rassuré les investisseurs, contrebalançant l'écroulement des ventes du groupe au plus fort du confinement.
Sur le marché obligataire, le taux à 10 ans sur la dette américaine baissait à 0,6000% vers 20h55 GMT contre 0,6102% à la clôture de lundi.
Nouvelle étape pour le 737 MAX
Parmi les autres valeurs du jour, le marchand d'armes Lockheed Martin (+2,62%) a prouvé mardi 21 juillet qu'il ne connaissait pas la crise en affichant des résultats bien meilleurs que prévu au deuxième trimestre et en revoyant à la hausse ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'année.
Le spécialiste du luxe Tapestry, maison mère des marques Coach et Kate Spade, a grimpé de 4,04% après avoir annoncé le départ de son PDG, Jide Zeitlin, pour "raisons personnelles". Selon le Wall Street Journal, le conseil d'administration du groupe a ouvert une enquête pour faire la lumière sur les allégations d'une femme accusant M. Zeitlin de l'avoir séduite en se faisant passer pour un photographe, il y a une dizaine d'années.
Le géant américain des enchères en ligne eBay (-3,22%) a confirmé le rachat de certains de ses actifs par le spécialiste norvégien des annonces en ligne Adevinta, maison mère de Leboncoin, pour près de 9,2 milliards d'USD (8 milliards d'euros).
Boeing est monté de 2,41%. Le régulateur américain de l'aviation (FAA) a annoncé mardi 21 juillet qu'il accepterait bientôt les commentaires du public sur une proposition visant à autoriser à nouveau le 737 MAX, cloué au sol depuis plus d'un an, à voler.