>>La Russie et l'Occident devraient travailler volontairement ensemble
Le premier ministre Dimitri Medvedev (2e à gauche) visite l'usine de tubes d'acier Seversky, premier fabricant russe de pipelines pour l'industrie pétrolière et gazière, dans la ville de Polevskoï, dans les Ourals. |
Photo : Archives AFP/VNA/CVN |
L'évaluation du service des statistiques Rosstat est conforme aux prévisions du président Vladimir Poutine et du ministère de l'Économie, qui avaient prévenu qu'une lourde récession était à prévoir en 2015.
La Russie est durement frappée par l'effondrement des prix du pétrole, ressource qui assure la moitié de ses revenus budgétaires avec le gaz. La récession, qui plombe le pouvoir d'achat des Russes, risque fort de se prolonger en 2016.
La chute du marché pétrolier a en outre fait plonger le rouble les 20 et 21 janvier au plus bas niveau de son histoire face au dollar, avant une reprise en fin de semaine dans le sillage des cours de l'or noir.
La Banque centrale russe s'est voulue rassurante, affirmant disposer des moyens pour assurer la stabilité financière du pays, tout en reconnaissant la nécessité d'"efforts structurels pour diversifier l'économie".
Le ministre des Finances, Anton Silouanov, a de son côté annoncé que le gouvernement préparait des mesures destinées à adapter le budget - construit sur la base d'un baril à 50 dollars - aux "nouvelles conditions" à court terme mais aussi à long terme, jusqu'en 2019.
Le gouvernement s'active depuis plusieurs semaines pour trouver de nouvelles économies budgétaires et préparer un plan anticrise pour soutenir certains secteurs de l'économie et aider les catégories de Russes les plus fragiles.
AFP/VNA/CVN