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Le Phare de Cordouan, le 8 avril, à la veille de sa réouverture. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Ces travaux dureront encore jusqu'en 2021, pour un coût de 5,6 millions d'euros, partagés pour moitié entre les collectivités locales et l’État. De leur côté, la région Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes et les deux départements de la Gironde et de la Charente-Maritime assument chacun un tiers de la quote-part des collectivités locales. Au niveau de l’État, le ministère de l'Écologie, de l'Énergie et de la Mer en supporte un tiers et le ministère de la Culture et de la Communication deux tiers.
C'est le Syndicat mixte pour le développement durable de l'estuaire de la Gironde (SMIDDEST) qui gère le monument, planté sur un îlot rocheux, dépendant de la commune de Le Verdon-sur-Mer (Gironde).
Classé Monument historique en 1862, le Phare de Cordouan fait l'objet depuis 2013 de campagnes de travaux. En 2015 a été achevé l'étanchéification de la toiture du bâtiment annulaire, qui entoure le phare lui-même, puis la restauration de boiseries et de l'ossature de la lanterne.
La campagne 2015-2017 s'attache à la restauration des pierres de la partie basse des faces sud et est du phare. Érodés par le sel, les joints et la pierre elle-même nécessitent le changement de blocs entiers. De même, des sculpteurs redonnent forme aux sculptures effacées par les intempéries. Enfin, à partir de 2019, la chapelle du Phare de Cordouan et le vestibule du bâtiment seront restaurés à leur tour.
Figurant depuis 2002 sur la liste indicative nationale des biens susceptibles d'être inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO, la candidature du phare de Cordouan a été lancée officiellement en 2015 par la Direction des affaires culturelles de la région Aquitaine/Limousin/Poitou-Charentes. Elle pourrait aboutir en 2019.
AFP/VNA/CVN