>> Vers un nouveau record mondial de consommation de pétrole en 2023
>> Le baril du Brent perd 0,28% à 85,14 USD
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril, a abandonné 1,21% à 83,05 USD. |
Photo : TASS/VNA/CVN |
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour livraison en mars, dont c'est le dernier jour de cotation, a cédé 0,23% à 76,16 USD. "Il y a des incertitudes continues quant à l'économie mondiale" et donc quant à la demande d'or noir, "entre la hausse des taux d'intérêt américain, l'inflation qui est loin d'être apaisée et la Chine dont le retour d'activité est encore incertain", a résumé James Williams de WTRG Economics. Et si "les attentes générales d'une augmentation des importations chinoises de pétrole brut cette année" exercent une pression à la hausse sur les prix depuis plusieurs mois, "il n'y a pas eu de nouvelles fraîches pertinentes" pour le moment, rappelle Tamas Varga, de PVM Energy. Les investisseurs attendent toujours des signes concrets de la reprise de la consommation de brut.
Le marché du pétrole s'inquiète aussi de l'état de l'économie mondiale, directement liée au risque géopolitique et à la tension en Ukraine. "La nouvelle source d'imprévisibilité s'est incarnée dans les craintes relatives à l'inflation", explique M. Varga, rappelant que la majorité des grandes banques centrales dans le monde continuent de relever leurs taux directeurs pour tenter de freiner la hausse galopante des prix à la consommation.
Pour James Williams, "on est entré dans un cycle baissier et on est loin des prévisions de décembre qui tablaient sur un baril à 100 dollars". L'hiver doux jusqu'ici en Europe et dans une moindre mesure aux États-Unis ainsi que l'USD plus fort "font aussi partie de l'équation", a ajouté l'analyste de WTRG Economics.
APS/VNA/CVN