>>Les cours du pétrole terminent à New York au plus haut depuis avril
Le baril de Brent, référence européenne, pour livraison en novembre, gagnait 17 cents à 57,58 dollars. |
Vers 04h30, le baril de light sweet crude (WTI), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, cédait six cents à 51,50 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne, également pour livraison en novembre, gagnait 17 cents à 57,58 dollars.
Les cours sont remontés à des plus haut de plusieurs mois récemment avec le retour de la demande des raffineries américaines qui avaient été mises à l'arrêt par l'ouragan Harvey, des signes jugés positifs de la part de l'Opep sur le respect d'un accord de limitation de la production et des tensions géopolitiques au Kurdistan.
Mais les prix n'ont pas connu de percée dramatique car les inquiétudes persistent sur la surabondance de l'offre, disent les analystes. Selon les chiffres publiés mercredi par le département américain de l'Énergie (DoE), la production américaine de brut a augmenté de 37.000 barils par jour, à 9,5 millions, durant la semaine qui s'est terminée le 22 septembre.
La production américaine atteint ainsi un plus haut de 26 mois, ce qui pourrait minimiser l'impact de l'accord conclu fin 2016 entre l'Opep et d'autres pays producteurs non Opep pour limiter la production et rééquilibrer le marché.
"Si on voit des signes d'augmentation de la production américaine, cela veut dire que le marché est très vulnérable à un retournement de tendance", a déclaré à l'agence Bloomberg Gene McGillian, analyste chez Tradition Energy.
"Nous allons probablement assister à un ralentissement à moins qu'on ait un véritable indicateur montrant que la production a baissé". Jeudi 28 septembre, le WTI a augmenté de 26 cents pour clôturer à 52,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
Le Brent sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres pour livraison a clôturé en baisse de 54 cents à 57,9 dollars.
APS/VNA/CVN