"Nous avons reçu des messages de groupes armés interdits et rebelles en faveur d'une réconciliation, et nous les avons transmis à nos leaders", a indiqué M. Malik à la presse lors d'un déplacement à Quetta, capitale de la très instable et rebelle province du Baloutchistan (Sud-Ouest).
Le Pakistan est régulièrement ensanglanté par des attentats des rebelles talibans alliés à Al-Qaïda, qui lui ont déclaré la "guerre sainte" à l'été 2007 en lui reprochant un alignement sur la politique américaine dans la région. Il est également secoué dans le Baloutchistan par une rébellion indépendantiste.
"Le Premier ministre a lui aussi déclaré qu'une réconciliation ne serait possible qu'avec ceux qui déposent les armes", a ajouté M. Malik, sans plus de précisions sur l'identité des rebelles (talibans, baloutches...) qui seraient demandeurs d'une réconciliation. "C'est confidentiel", a-t-il juste indiqué. "La réconciliation n'est pas possible avec quelqu'un qui porte une kalachnikov", a-t-il répété.
AFP/VNA/CVN