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Traitement d'un patient du COVID-19 à Rome en Italie. |
"De nombreux chercheurs sont capables d'examiner les caractéristiques génomiques du SRAS-CoV-2 et ont découvert que les preuves ne soutiennent pas l'hypothèse selon laquelle le SRAS-CoV-2 serait conçu en laboratoire", a indiqué l'OMS, soulignant que s'il s'agissait d'un virus fabriqué, sa séquence génomique serait une combinaison d'éléments connus. Or, "ce n'est pas le cas". Le nouveau coronavirus, également connu sous le nom de SRAS-CoV-2, a été identifié en janvier dernier et sa séquence génétique a été révélée au public les 11 et 12 janvier, a rappelé l'organisation.
Selon l'agence onusienne, la séquence génétique complète du nouveau coronavirus collectée sur les premiers cas humains et celles de nombreux autres virus isolés chez des humains en Chine et dans le monde montrent que le nouveau coronavirus tire une origine écologique auprès de populations de chauves-souris.
Bien que l'animal hôte intermédiaire n'ait pas encore été identifié, a noté l'OMS, toutes les éléments disponibles à ce jour suggèrent que le nouveau coronavirus a une source zoonotique. Afin de mieux connaître la source de l'apparition de l'épidémie en Chine, une série d'enquêtes sont actuellement en cours ou planifiées.