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Un chat à Los Angeles. |
Les deux chats ont souffert de problèmes respiratoires mais les vétérinaires qui les ont examinés s'attendent à un rétablissement complet, ont annoncé les Centres de prévention et de lutte contre les maladies (CDC), autorité nationale en matière de santé publique.
Dans le cas du premier chat, aucun membre du foyer n'a manifesté de symptômes de la maladie. Mais en l'absence de tests sérologiques, il n'a pas pu être déterminé si l'un ou plusieurs d'entre eux était porteur du virus.
En revanche, le maître du second félin a lui été testé positif.
S'il s'agit des premiers exemples de contamination d'animaux de compagnie aux États-Unis, plusieurs cas ont déjà été signalés dans le reste du monde.
En Belgique, un chat contaminé a manifesté des troubles respiratoires, tandis qu'à Hong Kong et à Wuhan (Chine) des animaux ont été testés positifs.
Chercheurs et autorités sanitaires s'accordent à dire qu'il n'existe pas, à ce jour, d'élément indiquant qu'un animal domestique joue un rôle dans la transmission du virus à l'homme ou à d'autres animaux.
Pour autant, les CDC demandent aux propriétaires de chats de les maintenir autant que possible à l'intérieur, pour éviter tout contact avec d'autres personnes que celles du foyer ou d'autres animaux.
Ils recommandent également aux propriétaires de chiens de les soumettre aux même règles de distanciation sociale que les humains lorsqu'ils sont hors de leur foyer.
Dans le cas où l'un des membres du foyer tomberait malade, il lui est conseillé de ne pas avoir d'interaction avec son ou ses animaux de compagnie, tout comme il le ferait pour un autre être humain.