"Je condamne fermement ces attaques scandaleuses à l'encontre du peuple irakien, et transmets mes sincères condoléances à ceux qui ont perdu un être cher", a dit M. Obama dans un communiqué rendu public par la Maison Blanche.
La France a condamné aussi le 25 octobre le double attentat à la voiture piégée et assuré l'Irak de sa "solidarité", dans un message du président Nicolas Sarkozy et un communiqué de son ministre des Affaires étrangères. "C'est avec une profonde consternation que j'ai appris que 2 nouveaux attentats barbares ont coûté la vie à plus de cent citoyens irakiens innocents", a écrit M. Sarkozy au président irakien, d'après un communiqué de l'Élysée.
Pour sa part, le chef de la diplomatie canadienne, Lawrence Cannon, a condamné le 25 octobre le double attentat "cruel" et "injustifié" à la voiture piégée, assurant l'Irak du soutien du Canada.
Un double attentat suicide contre des bâtiments officiels en plein cœur de Bagdad a fait le 25 octobre 99 morts, une attaque que le gouvernement a imputée à Al-Qaïda et "ses alliés" pour torpiller les élections prévues en janvier.
La première attaque a visé vers 10h30 (07h30 GMT) le ministère de la Justice et celui des Municipalités et des Travaux publics qui se font face dans la rue de Haïfa. Dix minutes plus tard, une seconde explosion s'est produite devant le siège du gouvernorat de Bagdad, dans le même secteur.
Le général Kassem Atta, porte-parole du commandement militaire de la capitale, a parlé de "2 attentats suicide". "Les kamikazes ont utilisé pour le premier un camion transportant une tonne d'explosifs et pour le second une voiture remplie de 700 kg d'explosifs", a-t-il déclaré. Il a par ailleurs précisé que 92 personnes blessées étaient toujours hospitalisées.
"Les crimes du Baas et d'Al-Qaïda ne réussiront pas à bloquer le processus politique et la tenue des élections. C'est la même main maculée de sang, qui a commis les attentats du 19 août, et nous punirons les ennemis de l'Irak", a affirmé dans un communiqué le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki qui s'est rendu sur les lieux des attentats.
Le chef de l'armée de terre irakienne avait mis en garde samedi contre le risque d'un regain de violences dans les prochains mois en raison des élections générales prévues le 16 janvier.
XINHUA-AFPVNA/CVN