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Le chef de la diplomatie britannique Boris Johnson, le 23 mars à New York. |
Photo : EPA/VNA/CVN |
"Nous sommes en train de balayer les ambitions ridicules de ce soi-disant caliphat", a assuré Boris Johnson depuis le siège de l'ONU à New York, au lendemain de l'attaque revendiquée par l'EI qui a fait trois morts et une trentaine de blessés près du parlement britannique à Londres.
"Je pense que nous sommes en train de renverser la tendance, il y a une marée de haine dans le monde et je pense qu'ensemble on peut la repousser", a ajouté M. Johnson lors d'un point presse à l'ONU, où il présidait une réunion du Conseil de sécurité sur la Somalie.
"Le monde est uni pour vaincre ces gens qui ont lancé cette attaque et vaincre cette idéologie odieuse et en faillite," a-t-il encore indiqué.
Boris Johnson avait participé la veille à Washington à une réunion ministérielle des pays de la coalition anti-EI emmenée par les États-Unis. Il a par ailleurs indiqué que les victimes de l'attentat venaient de 11 pays différents, montrant "qu'une attaque contre Londres est une attaque contre le monde" entier.
L'ancien maire de Londres s'est refusé à répondre aux questions sur l'efficacité des mesures prises par la nouvelle administration Trump, à l'origine de deux décrets bloqués en justice interdisant la venue aux États-Unis de ressortissants de certains pays musulmans, se bornant à souligner que chaque pays était libre de prendre ses propres mesures.
"La coopération entre le gouvernement britannique et l'administration américaine et entre les services de sécurité est intense", a-t-il simplement commenté. "Nous allons coopérer pour nous assurer que quand nous sommes face à une menace et que nous avons des informations sur des gens qui veulent nous nuire, nous les partagerons."
AFP/VNA/CVN