Photo de famille de hauts dirigeants au Sommet du Mexique et de l'Amérique centrale, le 20 février au Costa Rica. Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Peña Nieto a indiqué le 19 février à San José que "l'Amérique centrale et le Mexique doivent travailler de concert pour lutter contre la violence et la délinquance transnationale" dans cette région par laquelle passe 90% de la cocaïne destinée aux États-Unis, selon des chiffres officiels. Le 20 février, à l'ouverture du sommet, le président mexicain a annoncé que son pays "s'est engagé à assumer une plus grande responsabilité" dans divers domaines vis-à-vis de ses partenaires d'Amérique centrale.
De son côté, la présidente costaricienne Laura Chinchilla a plus généralement insisté sur la nécessité d'"améliorer et renforcer davantage les liens d'intégration" régionale.
L'Amérique centrale, en particulier le "Triangle du Nord" composé du Guatemala, du Honduras et du Salvador, est considérée comme l'une des régions les plus violentes du monde.
Les cartels de la drogue mexicains, puissamment armés et financés, y défient les gouvernements de ces petits pays aux moyens limités. Le Honduras est par exemple le pays où le taux d'homicides, de 92 pour 100.000 habitants, est le plus élevé du monde, selon l'ONU et les autorités locales.
Au Mexique, plus de 70.000 personnes sont mortes depuis que le président Felipe Calderon a lancé en 2006 une offensive militaire contre les organisations criminelles, une stratégie maintenue par Enrique Peña Nieto, qui a succédé à M. Calderon en décembre dernier.
Les chefs d'État devraient également aborder la dramatique question du trafic de personnes, alors que quelque 140.000 ressortissants d'Amérique centrale gagnent chaque année le Mexique dans l'espoir de trouver une vie meilleure aux États-Unis. Une bonne partie d'entre eux sont victimes de vols, d'enlèvements, d'agressions diverses et d'assassinats commis par le crime organisé.
AFP/VNA/CVN