Les survivants des villes et villages dévastés de la côte du Tohoku (Nord-Est) se sont recueillis à 14h46 (05h46 GMT), heure exacte à laquelle s'est produite un séisme de magnitude 9 au fond de l'océan Pacifique qui a déclenché un tsunami géant.
Quelque 23.500 personnes ont péri dans la catastrophe, bien qu'environ 8.000 corps n'aient pas encore été retrouvés. Plus de 90.000 survivants vivent toujours entassés dans des centres d'accueil et désespèrent de pouvoir un jour rentrer chez eux.
Le tsunami a également gravement endommagé la centrale nucléaire Fukushima Daiichi (N°1), dont les réacteurs continuent de disséminer des particules radioactives.
Le Premier ministre japonais Naoto Kan avait choisi de se rendre dans le port de Kamaishi (Nord-Est) pour discuter de la reconstruction.
"Je suis décidé à transformer en mesures pratiques ce que j'ai entendu aujourd'hui, y compris avec une rallonge budgétaire", a-t-il promis lors d'une rencontre avec des responsables locaux.
Le journal Yomiuri a estimé dans un éditorial que "l'aide fournie aux autorités des régions dévastées n'a pas été suffisante". "Le nettoyage des débris a pris beaucoup trop de retard et la construction de logements temporaires pour les évacués n'est pas encore terminée".
La reconstruction dans la zone côtière du Tohoku, recouverte de 25 millions de tonnes de débris et quelque 16 millions de tonnes de boue, prendra des années et pourrait coûter des centaines de milliards d'euros, selon des experts.
Autour de la centrale de Fukushima, une zone interdite de 20 km de rayon a été décrétée, mais d'autres villes ou villages situées au-delà continuent de recevoir des particules radioactives.
AFP/VNA/CVN