Le Japon dévasté par un tsunami fait partager son expérience au monde

Des dirigeants politiques et d'associations humanitaires du monde entier se sont réunis le 9 octobre dans le Nord-Est du Japon pour tirer les enseignements du séisme et du tsunami qui ont dévasté cette région en mars 2011.

Une réunion s'est tenue le 9 octobre dans le Nord-Est du Japon pour tirer les renseignements du séisme et du tsunami. Photos : AFP/VNA/CVN

"De nombreux pays en développement créent aujourd'hui des infrastructures sans se soucier de la prévention des catastrophes naturelles", a expliqué Kazushige Taniguchi, représentant de la Banque mondiale au Japon. La directrice générale du FMI, Christine Lagarde, et le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, vont visiter les zones touchées par ce désastre le 10 octobre, au second jour de cette réunion organisée dans le cadre de l'assemblée générale annuelle de leurs organisations à Tokyo.

"Notre objectif est que la prévention des désastres devienne un élément standard dans la planification de l'aide au développement", a ajouté M. Taniguchi. Ces deux jours de discussions dans la ville de Sendai vont ensuite nourrir le communiqué final du Comité du développement, la plus haute instance décisionnelle commune au FMI et à la Banque mondiale qui se réunit le 13 octobre à Tokyo.

Sendai est la capitale de la préfecture de Miyagi, la plus touchée par le séisme de magnitude 9 et le tsunami géant qui ont dévasté le Nord-Est du Japon le 11 mars 2011, tuant 18.684 personnes. Un accident nucléaire a eu lieu juste après dans la préfecture voisine de Fukushima. Dix-sept mois après la catastrophe, quelque 329.000 personnes vivent toujours dans des logements provisoires.

La semaine dernière, le Japon et la Banque mondiale ont publié une étude visant à partager les enseignements tirés de cette terrible épreuve. Parmi les 32 leçons évoquées, les auteurs suggèrent la distribution de cartes des principales zones à risque et la mise en place de systèmes d'alerte précoces en cas de désastre imminent.

Ils conseillent aussi de faire attention aux chaînes d'approvisionnement, dont la rupture au Japon après le désastre avait bloqué une partie de la production d'automobile mondiale pendant plusieurs semaines. L'étude souligne aussi l'utilité des réseaux sociaux sur internet pour aider les opérations de recherche, de secours et de collecte de fonds, et l'importance de construire rapidement des logements temporaires et de maintenir les anciens revenus des sinistrés, au moins dans un premier temps.

AFP/VNA/CVN

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