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Des tentes de réfugiés palestiniens dans le sud de Gaza. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Dans un communiqué de presse, le Hamas a déclaré que les accusations formulées par l'ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, selon lesquelles le Hamas contrôlerait l'aide à Gaza, étaient "contraires à la vérité".
M. Huckabee a indiqué vendredi 9 mai qu'un nouveau système de distribution de l'aide humanitaire à Gaza par des compagnies privées était en cours de préparation, qualifiant ce système d'effort pour empêcher le Hamas de voler l'aide.
Dans son communiqué, le Hamas désigne les accusations américaines comme "une réitération des mensonges israéliens qui ont été dévoilés comme tels par toutes les organisations et agences de l'ONU actives à Gaza", et déclare que "l'ambassadeur les utilise également pour justifier son implication dans les plans israéliens de déplacement et de subjugation (des populations) à Gaza par une politique de famine".
Le Hamas a réaffirmé le droit du peuple gazaoui à recevoir une aide humanitaire dans la dignité et par des mécanismes approuvés par les Nations unies et les organisations d'aide internationales.
Il a appelé la communauté internationale à aider à briser le blocus imposé par le gouvernement israélien sur cette enclave et à contraindre Israël à ouvrir immédiatement les passages pour permettre l'entrée des convois d'aide bloqués du côté égyptien de la frontière.
De son côté, le président du Conseil national palestinien, Rawhi Fattouh, a également dénoncé le plan des États-Unis dans un communiqué de presse.
"Le plan des États-Unis, qui confie la distribution d'une aide humanitaire limitée à Gaza à des entreprises internationales, n'a rien à voir avec une oeuvre humanitaire", a dit M. Fattouh, le qualifiant de "projet dangereux et raciste visant à isoler les Palestiniens dans des enclaves résidentielles et des camps d'apartheid, en les privant de toutes les denrées nécessaires à la vie".
Israël a interrompu l'entrée des produits et denrées à Gaza le 2 mai suite à l'expiration de la première phase d'un accord de cessez-le-feu avec le Hamas en janvier. La seconde phase de cet accord n'a pas été mise en oeuvre en raison d'une absence de consensus entre les parties.
Xinhua/VNA/CVN