Le droit à une eau propre et un air pur inscrit dans la Constitution de l'État de New York

Le droit à une eau propre, un air pur et un environnement sain vont être inscrits dans la Constitution de l'État de New York après le "oui" des électeurs au référendum organisé en marge de scrutins locaux mardi 2 novembre.

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Des visiteurs de Central Park, à New York, en 2016.

"Toute personne a droit à un air et à une eau purs, ainsi qu'à un environnement sain", pourra-t-on désormais lire dans le texte fondamental de cet État d'environ 20 millions d'habitants, le quatrième le plus peuplé des États-Unis.
Après le dépouillement de plus de 99% des districts, le "oui" l'emportait mercredi 3
novembre avec 60,8% des suffrages exprimés (27% contre, 11,7% blancs) sur le site de l'État de New York, et ses partisans revendiquaient la victoire.

Malgré une faible participation (3,1 millions de votants pour 12,3 millions d'inscrits), les associations de défense de l'environnement y voient un pas en avant important, en pleine COP26."Une eau et un air propres ne sont pas des acquis. Pendant trop longtemps, nos communautés les plus vulnérables ont été victimes de niveaux élevés de pollution de l'air et de contamination de l'eau", a déclaré la présidente de la Ligue des électeurs écologistes de New York, Julie Tighe.
Des questions subsistent sur le caractère réellement contraignant de ce droit, et les tenants du "non" ont mis en avant un risque d'inflation de procès susceptibles de ralentir des projets économiques.
"Les tribunaux vont avoir un gros travail pour déterminer ce que ces droits veulent dire exactement", a souligné Peter Bauer, le directeur de l'association "Protéger les Adirondacks", du nom du grand parc dans le Nord de l'
État, tout en saluant une avancée.
L'
État de New York s'étend, au-delà de la mégapole éponyme, au nord jusqu'à la frontière avec le Canada et comprend de vastes zones naturelles, comme les monts Adirondacks.
L'inscription de droits liés à l'environnement dans les textes fondamentaux est une question désormais récurrente dans de nombreux pays. En France, le projet d'inscrire à l'article 1er de la Constitution la garantie de "la préservation de l'environnemen et de la diversité biologique et (de) la lutte contre le dérèglement climatique" a été abandonné par le gouvernement début juillet, faute de consensus au Parlement.
Selon le site américain Ballotpedia, la Pennsylvanie avait été le premier
État américain à ainsi inscrire l'environnement dans sa Constitution en 1971, avant cinq autres États (Hawaï, Illinois, Massachusetts, Montana et Rhode Island).

AFP/VNA/CVN

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