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Les billets de 100 dollars et de 100 euros. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Vers 21h15 heure française, la monnaie unique était même en très léger repli (-0,02%) face au billet vert par rapport à la veille, à 1,1808 dollar pour un euro. Le Dollar Index, qui compare le billet vert à un panier d'autres monnaies, était, lui, quasiment à l'équilibre, à 92,64 points.
L'annonce que les prix n'avaient augmenté que de 0,3% sur un mois aux États-Unis en août, contre 0,4% attendu, avait initialement bénéficié à l'euro. L'inflation est l'un des arguments clés en faveur d'un resserrement monétaire et une hausse des prix moindre que prévu semblait éloigner cette perspective. Mais le dollar a rapidement rebondi, alors que les taux des emprunts d'État à 10 ans, référence du marché de la dette publique américaine, reculaient nettement, "une situation inhabituelle", a souligné Brad Bechtel, directeur du département devises chez Jefferies.
La trajectoire du dollar durant les semaines à venir va dépendre de la réunion de la Banque centrale américaine (Fed), mais aussi des négociations sur les deux plans massifs du gouvernement Biden, l'un sur les infrastructures, l'autre sur des réformes sociales, explique le responsable. Du fait de l'incertitude lié à ces trois éléments, le dollar manque de soutien pour aller plus avant, selon les analystes de Tempus FX.
Parmi les autres devises, le dollar australien était à la peine, plombé par des déclarations du gouverneur de la Banque centrale d'Australie (RBA), Philip Lowe, qui a estimé que les conditions d'un resserrement monétaire ne seraient pas réunies avant 2024. Il s'est ainsi étonné que le marché table sur une première hausse des taux d'intérêt dès 2022, puis au moins une autre en 2023. Le dollar australien évoluait à son plus bas niveau depuis fin août face au dollar américain et à l'euro.
APS/VNA/CVN