La Bourse de Paris perd 0,67%

Après une ouverture proche de l'équilibre, la Bourse de Paris perdait 0,67% mardi 14 septembre, lestée par des valeurs du luxe mal orientées dans le sillage des Bourses chinoises, et alors que l'inflation américaine est attendue pour la mi-journée.

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La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris.
Photo : AFP/VNA/CVN

À 09h30 l'indice vedette CAC 40 perdait 45,94 points à 6.630,99 points, au lendemain d'un petit rebond de 0,20%.

La situation financière du géant chinois de l'immobilier Evergande et les rumeurs sur un démantèlement de l'application de paiement Alipay, détenue par Alibaba, continuent d'inquiéter.

Evergrande, en proie à une dette abyssale, a admis mardi 14 septembre faire face à une "pression énorme" sur le plan financier et prévenu qu'il pourrait ne pas honorer ses obligations envers ses créanciers.

"Un défaut (de paiement) aurait pour conséquence un effondrement d'autres acteurs dans le domaine de la construction, et pourrait fragiliser le marché de l'immobilier local", expliquent les analystes de Saxo Banque dans une note.

Par ailleurs, le principal rendez-vous du jour sera la publication de l'indice des prix à la consommation (IPC) d'août aux États-Unis.

Le consensus des économistes anticipe un très léger repli, revenant de 5,4% sur un an à 5,3%, ce qui "est insuffisant pour rassurer les investisseurs qui craignent que les tensions inflationnistes soient plus durables qu'annoncé par les banques centrales", estime Saxo Banque.

Depuis des mois les banques centrales répètent que l'inflation ne sera que transitoire et se fient plus à l'état de la reprise économique qu'au niveau des prix pour définir leurs politiques monétaires.

Mais à une semaine de la réunion de la Réserve fédérale américaine (Fed), une inflation encore très élevée sera très inconfortable pour ses membres.

La Fed a déjà prévenu qu'elle réduira ses achats d'actifs avant la fin de l'année mais n'a pas précisé son calendrier ni l'ampleur de ce tour de vis monétaire.

Du côté des indicateurs, le taux de chômage a légèrement reculé au Royaume-Unis entre mai et juillet, à 4,6% contre 4,7% pour les trois mois précédents, un redémarrage permis par la fin de toutes les restrictions sanitaires.

La Banque de France a relevé sa prévision de croissance de l'économie française pour cette année, à 6,3%, s'affichant plus optimiste que le gouvernement, tout comme l'Insee qui a rehaussé ses perspectives la semaine dernière.

Le luxe pèse sur la tendance

Kering (-3,03% à 656,60 euros), LVMH (-2,27% à 642,30 euros) et Hermès (-1,95% à 1.254 euros) s'affichaient en queue du CAC 40, plombées par le repli des Bourses chinoises où les investisseurs s'inquiètent d'une éventuelle faillite du groupe Evergrande.

Valneva rebondit légèrement

L'action du laboratoire franco-autrichien rebondissait de 32,92% à 11,98 euros, au lendemain d'une chute de plus de 40% enregistrée après la résiliation de son contrat avec le gouvernement britannique, portant sur 100 millions de doses. Valneva a par ailleurs annoncé avoir terminé le recrutement de personnes âgées pour un essai de phase 3 sur son candidat vaccin contre le COVID-19.


AFP/VNA/CVN

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