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Le bâtiment du New York Stock Exchange. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
Le Dow Jones a gagné 0,76%, à 34.869,63 points, l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, a lui perdu 0,07% à 15.105,58 points, tandis que le S&P 500 grignotait 0,23% à 4.468,73 points.
Indice phare de la Bourse de New York, le Dow Jones a mis un terme à une série de cinq séquences consécutives de hausse, qu'il n'avait plus connue depuis mi-juin.
"On entre dans cette période un peu étrange, durant laquelle on manque de chiffres", a commenté J.J. Kinahan , responsable de la stratégie de marché chez TD Ameritrade. "C'est une sorte de +no man's land+ de données. Donc le marché cherche n'importe quoi pour se mettre en mouvement."
Depuis vendredi 10 septembre, Wall Street a retrouvé un niveau de volatilité qu'il n'avait plus connu depuis quasiment un mois, à en juger par le principal indicateur en la matière, le VIX, signe que les investisseurs sont plus nerveux.
Le mouvement est accentué par la perspective de la journée "des quatre sorcières" (quadruple whitching day), vendredi 10 septembre, qui correspond à l'expiration combinée des contrats à terme et des options d'achat sur les indices boursiers et sur les actions individuelles.
L'événement, qui intervient quatre fois par an au début de chaque trimestre, est traditionnellement source de volatilité.
Pour J.J. Kinahan, les allées et venues du S&P 500, qui a oscillé toute la séance entre le rouge et le vert lundi 13 septembre, sont une illustration des phénomènes à prévoir cette semaine.
Au-delà de ces quelques jours sans marqueur économique important, la navigation à vue pourrait se poursuivre cet automne, malgré la réunion de la Banque centrale américaine (Fed). "Beaucoup d'entre nous doutent qu'elle apportera de la clarté" sur l'évolution de sa politique monétaire à court terme, selon l'analyste.
À la cote, les groupes pétroliers ont profité de l'accélération des cours de l'or noir, consécutive aux perturbations liées à l'ouragan Ida et à l'optimisme de l'OPEP pour 2022.
ExxonMobil a gagné 2,58% à 55,37 USD, Chevron, 1,98% à 97,97 USD et ConocoPhillips 3,34% à 57,59 USD.
En lévitation depuis le début de l'année, le titre du laboratoire Moderna a dérapé lundi 13 septembre (-6,60% à 419,72 USD) après la publication, dans la revue médicale The Lancet, d'un papier dont les auteurs contestent le besoin de rappel pour les personnes vaccinées contre le COVID-19 en l'état des connaissances actuelles.
Dans une moindre mesure, Pfizer (-2,22% à 44,58 USD) et Johnson & Johnson (-0,70% à 165,80 USD) ont également cédé du terrain.
Apple a repris son souffle (+0,39% à 149,55 USD) après son décrochage de vendredi 10 septembre (-3,31%) consécutif au jugement d'un tribunal fédéral de Californie qui lui impose de permettre à des éditeurs d'applications de contourner les commissions conséquentes qu'il facture sur son App Store.
Le spécialiste des voyages spatiaux Virgin Galactic a abandonné 3,58% à 24,26 dollars, alors que l'attention médiatique se concentre sur le premier vol de tourisme spatial de SpaceX, la société d'Elon Musk, prévu mercredi 14 septembre.
Après avoir franchi 1,35% vendredi 10 septembre à la suite de la publication d'un chiffre record des prix à la production aux États-Unis, le taux des emprunts d'État américains à 10 ans se stabilisait autour de 1,32%.
AFP/VNA/CVN