>>Les marchés rebondissent, moins crispés par Omicron
>>L'euro et la livre montent face au dollar
Vers 09h50 GMT (10h50 à Paris), le billet vert prenait quelque 0,05% à 1,1279 USD pour un euro, après avoir reculé sur les deux dernières séances.
La devise américaine, considérée comme une valeur refuge, a souffert depuis le début de la semaine du regain d'appétit pour le risque des marchés.
Mais "l'euro était pénalisé par les inquiétudes créées par les prix de l'énergie très élevé, avec notamment de nouveaux records du coût du gaz qui va avoir un effet négatif sur l'économie", notent les analystes de Sucden.
Les tensions à la frontière ukrainienne limitent également les gains possibles de la monnaie unique européenne, ajoutent-ils.
Par ailleurs, les volumes d'échange commencent à être limités à l'approche des fêtes de fin d'année, soulignent plusieurs analystes.
"Parmi les rares mouvements du marché des changes à commenter, la livre britannique s'est un peu ressaisie après que le Premier ministre Boris Johnson a annoncé qu'il ne prendrait pas de nouvelles mesures contre le COVID-19 avant Noël", remarquent les analystes de OFX.
La livre britannique montait de 0,20% à 1,3289 USD pour une livre et de 0,25% à 84,88 pence pour un euro, malgré un indicateur économique peu encourageant : la croissance au troisième trimestre a été revue à 1,1%, au lieu de 1,3%, à cause d'une performance moins bonne qu'estimé chez les coiffeurs, les services de santé et l'énergie.
Les États-Unis publieront également leur troisième estimation du PIB au troisième trimestre.