Les marchés rebondissent, moins crispés par Omicron

Les marchés se redressaient mardi 21 décembre après plusieurs séances de baisse, la propagation d'Omicron et les réponses des gouvernements à l'approche des fêtes de fin d'année animant des investisseurs moins pessimistes.

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Le parquet du New York Stock Exchange.
Photo : AFP/VNA/CVN

Après trois séances de nette baisse, Wall Street a progressé résolument. Le Dow Jones a pris 1,60%, l'indice Nasdaq, à forte pondération technologique, a gagné 2,40%, et l'indice élargi S&P 500, 1,78%.

Dans le même temps en Europe, les indices ont profité des achats à bon compte après deux séances de baisse : Paris et Londres ont regagné 1,38%, Francfort 1,36%, et Milan 1,82%.

Sur le marché obligataire, les rendements se tendaient à nouveau, comme la veille, signe d'un retour de l'appétit pour d'autres actifs plus risqués. Le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans s'affichait à 1,46% contre 1,42% lundi.

Le variant Omicron "continue de causer des maux de tête aux investisseurs des deux côtés de l'Atlantique", souligne toutefois Timo Emden, analyste indépendant. "Même si des tendances à la reprise peuvent être observées à court terme, la situation reste fragile."

Les investisseurs ont pu être rassurés par l'absence de nouvelles mesures restrictives au Royaume-Uni ou aux États-Unis même si le répit pourrait n'être que de courte durée en raison de la vitesse de propagation du virus.

"Il y a l'espoir qu'Omicron ne soit pas aussi sérieux que le marché ne l'avait anticipé", a expliqué Rob Haworth, en charge de la stratégie d'investissement chez US Bank Wealth Management.

Sur le plan politique, aux États-Unis, le président Joe Biden tente encore de sauver son gigantesque plan de réformes sociales. Il a subi un coup dur après que le sénateur démocrate Joe Manchin a annoncé dimanche 19 décembre qu'il n'approuverait pas ce programme crucial, mais les discussions se poursuivaient mardi.

Le prix du gaz flambe en Europe

Le cours du gaz en Europe a battu un nouveau record mardi 21 décembre au premier jour de l'hiver, dopé par la demande saisonnière et les tensions géopolitiques entre le principal fournisseur, la Russie et ses pays clients. Le cours européen de référence, le TTF néerlandais, est monté vers 15h00 GMT de près de 25% à 184,95 euros le mégawattheure.

En Allemagne, les énergéticiens EON (+1,86% à 12,05 euros) et RWE (+1,85% à 35,30 euros) ainsi que le fabricant d'éoliennes Nordex (+4,07% à 14,07 euros) ont vu leurs cours grimper, les cours de l'électricité pouvant être influencé par ceux du gaz. En France, EDF a aussi pris 3,66% à 10,22 euros.

Nike en forme

les résultats de Nike ont été salués par les investisseurs (+6,15% à 166,63 dollars), qui ont davantage retenu le haut niveau de marge que la faible croissance du chiffre d'affaires (+1%), due principalement à la persistance de perturbations d'approvisionnement.

Le groupe, dont les chiffres ont été tirés par l'Amérique du Nord, a confirmé son objectif de 5% de progression du chiffre d'affaires sur son exercice décalé 2022 (de juin à mai).

Dans le sillage des résultats, la chaîne de vêtements de sport JD Sports a gagné 4,02% à 207,20 pence à Londres.

Les valeurs aériennes soulagées

"Les gains des compagnies aériennes et croisiéristes montrent un certain optimisme sur le fait qu'une autre interdiction des voyages internationaux devrait être évitée", a aussi noté Joshua Mahony, analyste d'IG.

À Londres, Carnival a pris 9,59% à 1392,00 pence, IAG 6,90 % à 139,98 pence et TUI 6,63% à 228,40 pence. En Allemagne, Lufthansa (+6,58% à 6,23 euros) et MTU Aero Engine (+4,20% à 172,45 euros), ont aussi grimpé.

À New York, United Airlines a bondi de 6,89% à 43,93 USD et Boeing de 5,86% à 199,52 USD.

Le pétrole remonte

Les cours du pétrole ont fini en forte progression mardi 21 décembre, s'offrant un rebond après plusieurs séances de baisse, en partie grâce au sentiment que l'impact du variant Omicron du coronavirus sur l'économie pourrait ne pas être aussi lourd qu'anticipé initialement.

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en février, le plus échangé à Londres, a terminé en hausse de 3,43% à 73,98 USD.

À New York, le baril de West Texas Intermediate (WTI) pour échéance en février également, dont c'était le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, a gagné 4,53% à 71,12 USD.

Du côté des devises

L'euro était stable (+0,01%) face au dollar à 1,1281 USD.

Le bitcoin gagnait 3,88% à 49.037 USD.


AFP/VNA/CVN

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