>>La Bourse de Paris rebondit après deux séances de baisse
>>La Bourse de Paris termine en baisse de 0,82%
>>La Bourse de Paris recule nettement dans la dernière semaine avant Noël
La salle de contrôle d'Euronext, société qui gère la Bourse de Paris, à La Défense. |
Photo : AFP/VNA/CVN |
L'indice vedette CAC 40 a avancé de 94,89 points à 6.964,99 points. La veille, il avait perdu 0,82%.
La cote parisienne a ouvert en nette hausse et après une faiblesse passagère en fin de matinée, a repris une progression linéaire.
À la suite du regain de tension autour de la propagation d'Omicron lundi 20 décembre, les marchés ont été "soulagés" par l'absence de nouvelles mesures de restrictions au Royaume-Uni dans la soirée, explique Ilana Azuelos-Bossard, directrice adjointe de Kiplink Finance.
Aux États-Unis aussi, le président Joe Biden a écarté des restrictions avant Noël, préférant miser sur des tests, des capacités de vaccination renforcées et des moyens supplémentaires pour les hôpitaux. Omicron est devenu dominant sur le territoire, représentant 73,2% des nouvelles infections au COVID-19 lors de la semaine qui s'est achevée le 18 décembre, selon les autorités sanitaires américaines.
"L'actualité sanitaire est revenue au premier plan", après les réunions des banques centrales la semaine passée, observe Mme Azuelos-Bossard.
La gestionnaire de fonds souligne toutefois que le rebond reste fragile. "On cherche tous des informations pour en savoir plus sur Omicron. Il reste à voir la dangerosité et les mesures prises par les gouvernements."
Par ailleurs, au Congrès, les discussions se poursuivent pour trouver une issue favorable au plan massif (1.750 milliards d'USD) de mesures sociales et environnementales du gouvernement Biden, que le sénateur modéré Joe Manchin, dont le soutien est crucial, refuse pour l'instant de voter. "Il reste un espoir", note Mme Azuelos-Bossard, alors que l'annonce de l'absence du soutien de M. Manchin avait contribué à la baisse des cours lundi 20 décembre.
Bolloré ravi de l'offre de MSC
L'action du groupe de Vincent Bolloré a bondi de 11,54% à 4,83 euros après que l'armateur italo-suisse MSC lui a proposé de lui racheter ses activités de logistique en Afrique pour 5,7 milliards d'euros.
Vivendi, dont Vincent Bolloré est l'actionnaire principal, a gagné 4,49% à 11,75 euros, en haut du CAC 40.
Airbus pas inquiété
La compagnie aérienne Qatar Airways a annoncé lundi 20 décembre avoir entamé des poursuites contre Airbus devant la justice britannique pour régler leur contentieux concernant une dégradation de la surface des fuselages des A350. Le titre Airbus montait de 4,64% à 106,80 euros, dans l'élan du secteur aérien, soulagé de l'absence de mesure de restrictions, notamment aux États-Unis : Air France-KLM a aussi grimpé de 4,48% à 3,94 euros, Aéroports de Paris de 1,67% à 109,70 euros.
DBV s'effondre
La biotech DBV s'est effondrée de 37,71% à 3,05 euros après avoir fait part de son intention de démarrer une nouvelle étude pivotale de phase 3 sur le patch modifié Viaskin Peanut, contre l'allergie aux arachides chez les enfants aux États-Unis. Dans le même temps, elle a retiré la demande d’autorisation de mise sur le marché de ce produit auprès de l'Agence Européenne des Médicaments.
AFP/VNA/CVN