Nucléaire iranien
Le directeur général de l'AIEA en visite à Téhéran

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé à Téhéran et doit rencontrer dimanche 12 septembre le vice-président de la République islamique et chef de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), Mohammad Eslami, a annoncé une source officielle.

>>Nucléaire, économie : les priorités du nouveau président iranien Raïssi

Le directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi.

M. Grossi, qui effectue son deuxième voyage en Iran cette année, doit discuter avec M. Eslami de "l'arrangement temporaire entre (l'Iran) et l'AIEA sur la supervision des inspecteurs de l'AIEA et le contenu des caméras de surveillance de l'Agence installées dans les centres nucléaires iraniens", indique dans son édition de dimanche 12 septembre le journal Iran, publication gouvernementale.

En vertu d'une loi votée en décembre par son Parlement, l'Iran a restreint en février l'accès des inspecteurs de l'AIEA à certaines de ses installations nucléaires. La République islamique refuse depuis cette date de fournir en temps réel les enregistrements des caméras et autres outils de surveillance que l'agence onusienne a installés dans ces emplacements. Un compromis avait été négocié pour garantir un certain degré de surveillance mais il a expiré en juin.

"Depuis février 2021, les activités de vérification et de surveillance ont été sérieusement entravées du fait de la décision de l'Iran" de restreindre les inspections, avait indiqué un récent rapport de l'AIEA.

La question des caméras de surveillance de l'AIEA s'inscrit dans le cadre plus large des pourparlers pour tenter de sauver l'accord international sur le nucléaire iranien conclu à Vienne en 2015. Cet accord offre à Téhéran un allègement des sanctions occidentales et onusiennes en échange de son engagement à ne jamais se doter de l'arme atomique et d'une réduction drastique de son programme nucléaire, placé sous strict contrôle de l'ONU.

Mais le pacte a été changé en 2018 par la décision de l'ex-président américain Donald Trump de s'en retirer et de rétablir les sanctions américaines. En riposte, l'Iran a renoncé à la plupart de ses engagements. Et les négociations entamées en avril pour tenter de ressusciter l'accord sont suspendues depuis juin.

APS/VNA/CVN

Rédactrice en chef : Nguyễn Hồng Nga

Adresse : 79, rue Ly Thuong Kiêt, Hanoï, Vietnam

Permis de publication : 25/GP-BTTTT

Tél : (+84) 24 38 25 20 96

E-mail : courrier@vnanet.vn, courrier.cvn@gmail.com

back to top