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Débat au niveau ministériel sur la création d'une force conjointe au Sahel, le 30 octobre. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
"J'invite le Conseil à faire preuve d'ambition au moment de prendre sa décision. Un soutien politique fort au Groupe des cinq (G5) dans le Sahel et une aide matérielle et opérationnelle adaptée à l'ampleur de la tâche sont essentiels", a-t-il déclaré au Conseil de sécurité au cours d'un débat de niveau ministériel.
Le G5 comprend le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et la Mauritanie, des pays qui ont créé une force conjointe pour lutter contre une menace djihadiste croissante dans la région du Sahel, en Afrique de l'Ouest.
Étant donné l'évolution rapide de la situation et les risques de contagion généralisée dans la région, ne pas agir pourrait avoir des conséquences graves pour la région et au-delà, a averti M. Guterres.
Il s'est dit préoccupé par la situation dans la région du Sahel. "La pauvreté, le sous-développement et le changement climatique ont contribué à l'émergence de graves crises humanitaires et sécuritaires. La faiblesse des institutions, l'exclusion et la marginalisation de certains groupes sont exploitées par les extrémistes et les terroristes. La porosité des frontières ne fait que faciliter le trafic d'êtres humains, d'armes et de drogues, entre autres activités criminelles", a-t-il fait remarquer.
Il a souligné que la création de la force conjointe du G5 dans le Sahel attestait de la détermination de ces cinq pays à travailler de concert pour faire face à la menace. "Aujourd'hui, nous avons l'occasion de les soutenir, et d'inverser ensemble le cours des événements", a-t-il ajouté.