>>Spectaculaire rupture d'une arche de glace en Patagonie
Barack Obama (droite) et Justin Trudeau, le 10 mars à la Maison Blanche. |
Photo : Xinhua/VNA/CVN |
Les États-Unis et le Canada travailleront ensemble à mettre en œuvre l'accord de changement climatique obtenu l'an dernier à Paris, et s'engagent à se rejoindre et à signer l'accord "le plus tôt possible", a annoncé la Maison Blanche dans un communiqué.
En vue de réaliser les engagements pour le changement climatique, les dirigeants ont promis de réduire d'ici à 2025 les émissions de méthane d'environ 40 à 45% en-dessous des niveaux de 2012 dans le secteur du pétrole et du gaz, la source mondiale la plus importante en méthane industriel.
"Nos deux pays sont menacés par la montée des mers, la fonte du permafrost, la disparition des glaciers et de la banquise", a expliqué le président Obama lors d'une conférence de presse conjointe avec M. Trudeau à la Maison Blanche.
"Nous nous concentrons sur le fait de s'assurer que l'accord de Paris est pleinement mis en œuvre et nous travaillons à doubler nos investissements dans la recherche et le développement en énergie propre", a-t-il souligné.
Les deux dirigeants ont également mis l'accent sur la nécessité de faciliter encore plus le commerce entre les États-Unis et le Canada, qui ont la plus importante relation bilatérale commerciale et d'investissement au monde, selon la Maison Blanche.
Chaque jour, environ 400.000 personnes et 2 milliards de dollars de biens et services traversent la frontière américano-canadienne, en faisant les deux économies les plus profondément intégrées.
"Nous voulons rendre plus facile le commerce et l'investissement entre nos deux pays", a lancé M. Obama, faisant allusion aux mesures qui incluent la réduction des goulets d'étranglement et la rationalisation de la réglementation.
La visite de M. Trudeau à la Maison Blanche est la première visite officielle d'un Premier ministre canadien aux États-Unis depuis 19 ans. C'est l'indication d'un réchauffement des liens bilatéraux après des années de gel du fait du projet controversé de l'oléoduc Keystone XL.